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Test : Le scellement chimique par Fischer

Le scellement chimique est une technique de fixation qui gagne à être connue de tous et c’est le but de cet article. La technique est pas tellement plus compliquée que pour d’autre types de chevilles et c’est tellement solide que j’ai encore eu recours à elle pour un besoin un peu particulier : poser un hamac entre deux murs.

Autant vous dire qu’il me fallait un produit de confiance !

pour lui confier mon poids et celui de mes enfants ! C’est donc sans hésiter que je me suis tourné vers la marque Fischer qui est celle que j’utilise pour toutes mes chevilles.

Le groupe Fischer

Fischer est un groupe de 3900 employés dans le monde qui travaillent dans 4 secteurs :

Le groupe véhicule des valeurs qui nous plaisent chez ZoneTravaux à savoir l’innovation, la responsabilité et le sérieux.

L’expérience que j’ai de leurs produits en fait pour moi une marque de confiance et quand je conseille à des amis qui ont des difficultés à poser des objets avec chevilles je n’ai qu’un seul réflexe : Fischer ! Une bonne cheville fait vraiment la différence.

Le scellement chimique

Le principe du scellement chimique est simple : un trou, du mélange de produit, une tige (filetée ou non). Le tout durcit et on peut venir visser un écrou sur la tige filetée pour y fixer un élément lourd.

Dans mon cas, je vais mettre en place des oeillets au bout de tiges filetées, pour pouvoir y accrocher un hamac à l’aide de mousquetons.

Le kit que je vais utiliser contient tout ce dont j’ai besoin :

C’est donc parti pour la pose des 2 chevilles chimiques dont j’ai besoin pour poser mon hamac.

La pose

Je commence par repérer les deux endroits où je vais percer. C’est à priori (vous verrez pourquoi plus loin) de la brique creuse, je vais donc percer 2 trous avec un forêt de 16 pour y placer les tamis fournis dans le kit.

Dans un mur creux (parpaing, brique creuse … ) on va placer un tamis en faisant un trou de 16 mm. Dans un mur plein (béton, brique …) on fait un trou de 12 mm et on met la tige filetée directement sans tamis.

Les trous sont faits. Et c’est le drame. J’ai bien de la brique creuse d’un côté mais je suis tombé sur un mur plein de l’autre.  Le trou est donc trop gros pour faire un scellement chimique sans tamis (j’aurais du percer en 12 mm au lieu de 16) et je ne veux pas faire de 2ieme trou dans ma façade.

Je vais donc prendre le parti de mettre un tamis du côté du mur plein et de voir si ça se comporte bien malgré un procédé qui n’est pas celui préconisé pour une fixation de ce type.

Une phase très importante maintenant, je vais venir dépoussiérer les trous effectués avec un maximum de soin côté mur plein. La tenu de ma cheville en dépend (et accessoirement la tenue de mon hamac par la suite).

Vous pouvez utiliser un goupillon, une pompe à vélo ou un compresseur pour souffler la poussière, dans mon cas, j’avais le compresseur à portée donc j’en ai profité :

Les emplacements sont fins prêts pour recevoir les chevilles chimiques. On peut mettre en place les tamis :

Jusque là tout va bien, pas de difficulté. Je peux sortir mon pistolet à colle, dégoupiller la cartouche de scellement chimique et la mettre en place dans le pistolet sans oublier de mettre la canule mélangeuse :

Autre étape importante pour ne pas rater sont premier scellement, il faut extraire un peu de mélange qui n’est pas totalement homogène au départ. On fait donc sortir 10 à 15 cm de cordon, foncé au début et il s’éclaircit par la suite :

Une fois le mélange homogène, on peut placer la canule au fond du tamis et commencer à le remplir en pressant la gachette du pistolet :

On veillera à bien remplir le fond du tamis en veillant à s’arrêter en ressortant la canule au fur et à mesure presque jusqu’à la sortie du tamis côté creux et à environ 1 quart de la longueur du trou que vous avez percé côté plein (ici le but étant que lorsque vous allez placer la tige filetée, le mélange ne ressorte pas faute de place).

En remplissant le tamis, le mélange va « gerber » par les trous de celui-ci et occuper les espaces creux de la brique, fixant définitivement le tamis à la brique et la tige filetée au tamis.

Il faut maintenant aller assez vite pour placer la tige filetée. Le mélange durcit rapidement donc on ne traîne pas : on enfonce la tige avec un mouvement de rotation comme si on la vissait. Le but est de bien étaler le mélange sur la tige.

C’est presque fini … Il ne nous reste plus qu’à attendre que le mélange durcisse. En fonction de la température ambiante, il faut attendre entre 3 heures à 5°C et 25 min à 40°C. Une fois le temps écoulé, on peut visser les écrous et mettre la cheville tension.

Je joue le jeu il fait 30°C donc j’attends 30 min et je place mes oeillets sur les tiges filetées. Je monte les mousquetons sur le hamac et je le fixe aux oeillets :

Je teste mon hamac et au passage la résistance des chevilles chimiques, c’est assez bluffant mais c’est déjà très solide.

En conclusion, j’ai testé le scellement chimique Fischer sur 2 types de murs différents. Coté creux, utilisation normale, rien à dire ça tient sans problème … mais je m’y attendais. Côté plein, où j’ai mis un tamis donc utilisation absolument pas optimisée, ça tient tout aussi bien et là c’est une vraie surprise. J’avoue avoir eu une petite appréhension en montant dans le hamac mais c’était sans compter sur la qualité du produit.

Après quelques semaines d’utilisation, rien n’a bougé, et le hamac tient bon. J’ai complètement confiance en mon scellement chimique Fischer.

N’hésitez pas à venir discuter de cette technique sur notre forum, vous pourrez y poser vos questions ou nous raconter vos expériences de scellement chimique.

A très vite sur ZoneTravaux !

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